Dans le cadre du plan de relance, le Gouvernement a déployé un fonds exceptionnel pour le financement des opérations de recyclage des friches, pour répondre aux objectifs croisés de revitalisation urbaine et économique, tout en limitant l’artificialisation des sols.
Le fonds financera :
- le recyclage des friches et la transformation de foncier déjà artificialisé (acquisition, dépollution, démolition), dans le cadre d’opérations d’aménagement urbain : ces projets ont été sélectionnés à l’issue d’appels à projets régionaux « recyclage foncier » pilotés par les Préfets de Région,
- la reconversion de friches polluées issues d’anciens sites industriels ICPE ou sites miniers, dans le cadre d’un appel à projet de l’Ademe.
Une première enveloppe à hauteur de 300 M€ a été annoncée dans le cadre de France Relance. Au vu du succès rencontré par ce fonds et des besoins exprimés par les territoires, la quasi-totalité de cette enveloppe a été engagée dès la première année, en 2021 et le Premier Ministre a annoncé le 17 mai 2021 la mobilisation d’une enveloppe complémentaire de 350 Millions d’euros à engager d’ici fin 2022.
La 2ème édition du fonds friches, a ainsi été lancée le 15 juillet 2021 par les Préfets de Région, et retenu 503 lauréats pour plus de 280 M€ de subventions octroyées, permettant de recycler plus de 1100 ha de friches. 1130 candidatures ont été reçues. Ces projets vont générer plus de 1 833 000 m2 de logements (soit l’équivalent de plus de 25 000 logements), dont 40 % de logements sociaux.
Crédits : Daniel Coutelier
Un grand bravo aux deux nouveaux lauréats de ma circonscription (PNRQAD – Programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés et Mendiburua) et aux autres lauréats situés au Pays basque. Ces dotations témoignent du fort dynamisme et de la créativité des acteurs de notre territoire.
La reconquête des friches constitue un enjeu majeur d’aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs de maîtrise de l’étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers.
Je suis persuadée que les friches représentent un gisement foncier dont la mobilisation et la valorisation doivent être préférées à l’artificialisation d’espaces naturels pour développer de nouveaux projets.