Aujourd’hui s’ouvre la 15e session de la Conférence des Parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.
Elle se tient à Abidjan en Côté d’Ivoire, jusqu’au 20 mai. Son thème, « Terre, Vie, Héritage : de la rareté à la prospérité », met l’accent sur la durabilité des terres, pour les générations présentes et futures.
En renouvelant son cadre d’actions stratégiques en 2020, la France a réaffirmé son soutien aux efforts des pays menacés par la désertification. Ce cadre permet de mobiliser l’ensemble des acteurs concernés, pour favoriser le partage de connaissances et développer des projets performants et inclusif.
La France soutient de nombreuses initiatives de portée mondiale, pour lesquelles la COP15 constitue un important point d’étape.
A l’échelle nationale, le dérèglement climatique provoque des modifications importantes du littoral. La loi Climat & Résilience, reprenant une des 150 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, porte des mesures fortes de protection des communes littorales en France face au recul du trait de côte.
Ainsi la liste des 126 communes littorales dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptés est parue au Journal Officiel.
Toutes celles qui ont fait le choix d’y être inscrites pourront utiliser les nouveaux outils issus de la Loi Climat & Résilience :
- un bail réel d’adaptation au changement climatique pour les logements du littoral,
- un droit de préemption spécifique,
- une possibilité de certaines dérogations à la loi « Littoral »,
- un zonage des espaces concernés par le recul du trait de côte.
Anglet, la seule commune littorale de ma circonscription, a fait le choix d’y être inscrite et je m’en félicite. Toute commune voulant disposer de ces leviers d’action et n’étant pas sur la liste peut la rejoindre si elle en fait la demande. Je salue cette avancée majeure, issue d’un texte fort du mandat, et adaptée à la réalité du terrain face à l’ampleur du changement climatique sur nos côtes.