Le président de la République s’est rendu aux États-Unis du 29 novembre au 2 décembre dernier, pour sa première visite d’État sous l’administration BIDEN, symbole fort de la relation très spéciale qui unit nos deux pays.
M. Emmanuel Macron est le premier président de la Vème République à être invité à une seconde visite d’État, témoignant de la relation de confiance et d’amitié qu’il a tissé avec les États-Unis.
Cette visite historique fut l’occasion de poursuivre l’étroite coordination de nos deux pays sur la scène internationale, mais également d’approfondir une relation bilatérale déjà dense dans divers domaines : économique, énergétique, spatial, culturel, ainsi que sur les réponses à apporter au changement climatique.
Cette rencontre consacre l’amitié franco-américaine qui reste scellée par nos valeurs communes : démocratie, liberté et égalité.
Mais dans un contexte de crise mondiale le président français Emmanuel Macron a prévenu les États-Unis que leur programme d’investissements et de subventions IRA – Inflation Reduction Act – de 430 milliards de dollars pour aider leurs entreprises et lutter contre l’inflation risquait de « fragmenter l’Occident ».
En effet, ce risque est énorme pour la France : « Compte tenu de la nature des soutiens et de leur caractère très massif, ce plan ne respecte pas les règles de l’OMC – Organisation Mondiale du Commerce », a signalé Élisabeth Borne. Il pourrait « faire perdre à la France 10 milliards d’euros d’investissements en France et 10 000 créations potentielles d’emplois ».
L’Europe ne peut pas être le seul endroit où il n’y a pas de Buy European Act qui semble être la seule solution pour faire face aux puissances américaines et chinoises.