Au cœur de la politique que mène la majorité, la transition écologique occupe une place centrale. Pour atteindre nos objectifs en 2030 puis 2050, nous devons doubler le rythme de baisse de nos émissions de gaz à effet de serre.
Ainsi, à l’occasion du Conseil national de la transition écologique, la Première ministre a rappelé les objectifs ambitieux fixés au niveau européen:
-baisser de 55% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici
2030;
-atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Rappelons-nous que les accords de Paris impliquent de poursuivre les efforts pour ne pas dépasser 1,5°C de réchauffement climatique mondial par rapport à l’ère préindustrielle.
Notre priorité est de nous préparer, concrètement, aux effets inévitables du changement climatique sur notre territoire et sur nos vies.
C’est pourquoi nous voulons doter notre pays d’une trajectoire claire en termes d’adaptation, s’appuyant sur les perspectives que nous permet d’anticiper la science :
– A la fois, dans un scénario à +1,5°C en 2100, celui de l’Accord de Paris : nous nous battons sans relâche pour contribuer à l’atteindre.
– Mais aussi, et c’est impératif, dans un scénario à +3°C au niveau mondial, soit +4°C en France métropolitaine, qui se réchauffera plus vite que la moyenne mondiale.
Cette trajectoire dont les implications seront déclinées dans tous les secteurs, à tous les niveaux, dans tous les territoires, permettra de construire une société plus résiliente.
Ce chantier essentiel ne pourra être mené sans la mobilisation de toutes et tous. En ce sens, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a lancé ce mardi 23 mai 2023 une consultation publique pour définir la nouvelle stratégie d’adaptation au réchauffement climatique.
Sur ce sujet aussi, le chemin est difficile et nous ne lâcherons rien.
