Lors de la séance de Questions au Gouvernement du 31 octobre, j’ai pu interroger la ministre des Sports, madame Amélie OUDEA-CASTERA, sur le bilan pour notre pays de la Coupe du monde de Rugby.
Tout au long de l’événement, nous avons en effet pu constater le savoir-faire de notre pays s’agissant de l’accueil et du déroulement des grandes compétitions sportives internationales. Si bien sûr nous aurions tous souhaité voir notre belle équipe aller plus loin, nous pouvons nous enorgueillir de la réussite de cette coupe du monde qui a donné à voir au monde le meilleur de nous-mêmes. A quelques mois des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous pouvons être confiants en leur réussite.
Cette 10ème édition de la coupe du monde de rugby était la deuxième organisée par la France mais la première intégralement sur notre sol.
Il faut souligner le formidable engouement populaire suscité par cette compétition avec 2,4 millions de spectateurs accueillis dans les 9 stades retenus pour cette occasion et, parmi eux, 600 000 étrangers venus de 115 pays.
C’était un défi tant logistique que sportif. L’ensemble des acteurs y concourant a assuré une organisation fluide et efficace tout en laissant la place à l’esprit bon enfant véhiculé par ce sport.
Particulièrement éprouvé, les opérateurs de transports, aérien, ferroviaire et en commun, ont délivré un service de grande qualité grâce à un plan adapté à chaque territoire. La SNCF aura ainsi transporté 1,9 million de passagers sur cette période.
De même, la sécurité aura été une grande réussite et il n’est aucun débordement d’importance à signaler. Ce ne furent pas moins de 11 000 policiers et gendarmes qui furent mobilisés par le ministère de l’Intérieur pour assurer la sécurisation des sites et des personnes.
Fort de cet engouement, le mouvement sportif a également pu profiter de l’occasion pour mieux faire connaître ce sport. On dénombre ainsi 1,6 million de visiteurs dans les villages rugby ou se déroulèrent plus de 850 animations et on note déjà une augmentation de 15% des licenciés masculins et féminins qui seront les champions de demain.
L’État s’est également engagé à soutenir davantage le déploiement d’équipements sportifs de rugby par les collectivités locales et la FFR avec un investissement de 5 millions d’euros ainsi que la pérennisation du Fonds de dotation « Rugby au Cœur » au sein de la Fédération française de rugby.
Fort de cette expérience et de son héritage déjà concret, notre pays semble armé pour le prochain défi de taille qu’il l’attend, l’accueil de la plus grande rencontre internationale, les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.