L’évolution démographique nous oblige à anticiper le vieillissement de la population, c’est-à-dire à mettre en œuvre les politiques qui permettront aux plus âgés de nos concitoyens de poursuivre leur vie de la meilleure manière possible. Touchant à la fois au domaine de la santé, de la dépendance, de la famille, du travail, le Gouvernement a souhaité mettre en commun les enjeux et présenter la stratégie interministérielle consacrée au bien-vieillir qui doit mobiliser État, collectivités, entreprises et citoyens.
Depuis 2017, de grandes avancées ont été initiées :
– Des moyens sans cesse renforcés à chaque budget pour prévenir la perte d’autonomie qui constitue une priorité pour la majorité ;
– Des politiques publiques en faveur du bien-vieillir en habitat intermédiaire à domicile ;
– Plus de transparence dans les EHPAD suite aux scandales que nous avons connus. Chaque famille doit être assurée qu’elle n’aura pas de souci à se faire dans le cas où elle serait contrainte d’inscrire un parent dans ces structures ;
– Des engagements en faveur de ceux qui prennent soin des personnes en perte d’autonomie.
Parce qu’il faut aller plus, le Gouvernement souhaite désormais travailler à une action autour de 4 axes :
– Prendre en compte de nouveaux besoins et reconnaître la place des séniors.
De nouveaux besoins apparaissent avec le vieillissement de la population. Nous devons collectivement nous adapter à ces enjeux pour garantir l’adaptation des plus anciens à notre société. Le tissu entrepreneurial doit se développer pour accompagner et répondre à une demande toujours croissante de services à destination des personnes âgées, voire dépendantes.
– Donner le choix de vieillir où l’on souhaite
Il est essentiel de répondre à la volonté des français qui le souhaitent de vieillir chez eux ce qui nécessite d’adapter le parcours résidentiel pour que chacun y trouve son compte. Dans le cas contraire, il faut développer davantage les EHPAD pour les rendre accessible à tous. C’est pourquoi la concertation avec les collectivités territoriale est essentielle pour que chacun tire dans le même sens.
– Accompagner les solidarités entre générations
C’est un enjeu primordial qui doit favoriser le partage et lutter contre l’isolement social qui touche de trop nombreuses personnes âgées. La solidarité familiale et l’implication des aidants doivent être davantage soutenues.
– Garantir les droits et la participation des citoyens âgés.
Cela participe de la lutte contre l’isolement qui n’est pas que social. L’accès aux soins est évidemment essentiel mais il faut aussi veiller à ce qu’il soit possible d’accéder à une activité sportive pour contribuer à l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé.
Il s’agit enfin de garantir l’accès à leurs droits, civiques en particulier pour ne pas favoriser les phénomènes d’exclusion.
C’est donc une politique d’ampleur qui appelle d’autres développement. Nous avions pris l’initiative avec le groupe Démocrate de proposer une nouvelle branche « dépendance » au sein de l’assurance maladie pour enfin donner des moyens à cette politique ambitieuse mais absolument nécessaire.
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