Madame, Monsieur,
L’année se termine pour chacun de nous et l’Assemblée nationale cesse ses travaux jusqu’au mois de janvier.
Le Projet de Loi de Finances pour 2024 a été définitivement adopté hier, comme près de 50 lois pendant l’année 2023, assurant la continuité de l’action et des services de l’Etat.
Cette année fut dense d’un point de vue politique car, avec le président de la République, nous n’avons jamais souhaité que l’absence de majorité absolue à l’Assemblée n’entrave l’action de l’Etat et repousse les nécessaires réformes auxquelles notre pays doit consentir.
Elle fut aussi celle d’une forte contestation sociale, depuis la réforme des retraites jusqu’aux émeutes du mois de juillet.
Ce mois de décembre encore a été marqué par le difficile examen du projet de loi sur l’immigration. Chacun jugera de l’opportunité des mesures. Pour ma part, j’ai choisi, en conscience, de m’abstenir sur ce texte ne voulant pas mêler mon vote à celui du Rassemblement national, dont tout me sépare.
Mais j’ai aussi souhaité dénoncer avec la plus grande force l’attitude d’une certaine gauche qui a préféré se défausser de ses responsabilités en refusant la discussion du projet de loi.
L’opportunisme de l’extrême-droite comme la moraline de l’extrême-gauche sont malheureusement le reflet d’un dysfonctionnement de notre organisation parlementaire.
Je continue de croire en effet qu’il doit être possible de construire des majorités à l’Assemblée en associant les parties à la préparation de la loi. C’est en tous cas la source de mon engagement politique. Cette manière d’envisager la pratique du pouvoir reste à construire.
A l’évidence, la nouvelle année devra en faire la démonstration et je m’y emploierai chaque jour. J’aurai l’occasion de vous en reparler.
D’ici là, je veux souhaiter à chacun de vous de belles fêtes de fin d’année. Qu’elles vous apportent joie et sérénité, comme le bonheur simple de se retrouver en famille.
En confiance,