Madame, Monsieur,
Cette semaine, comme il l’avait fait au tout début de sa présidence, le président de la République a souhaité adresser à la nation un message sur le devenir de l’Union européenne au moment où celle-ci doit faire face à des défis considérables.
Chacun pourra bien sûr apprécier ou non l’action de la France en Europe depuis qu’Emmanuel Macron en est le président, mais tout le monde reconnaîtra qu’il s’est engagé plus que beaucoup d’autres pour que l’Europe prenne son destin en main.
Les faits sont là : depuis 2017, sous l’impulsion de la France, l’Europe a engagé d’énormes virages stratégiques, depuis l’affrontement de la crise du covid et la solidarité européenne qui a prévalu à cet instant pour la commande de vaccin, jusqu’à la contraction d’une dette commune pour assurer la relance des économies post-épidémie, en passant par le front commun de l’Union européenne devant l’agression russe.
Ce ne sont que quelques exemples des très nombreuses initiatives que notre majorité, à l’Assemblée nationale comme au Parlement européen, a engagées.
Lors de ce discours dans l’amphithéâtre de la Sorbonne, le président de la République a également dressé les défis que l’Europe doit aujourd’hui relever.
Le premier d’entre eux est bien sûr l’attaque russe en Ukraine qui bouleverse les Etats européens depuis 2022.
En envahissant l’Ukraine, la Russie de Vladimir POUTINE n’a pas seulement agressé un voisin, elle a amené le continent entier au bord d’une bascule dangereuse.
La réponse européenne a été à la hauteur, là où nombre de commentateurs ou de responsables politiques arguaient du fait qu’elle ne se montrerait pas unie, ou pire, qu’elle devait négocier urgemment avec la Russie.
Dans ces temps difficiles, je suis fière d’appartenir à une majorité qui n’a jamais faibli sur ce point.
De par mon histoire, par mon engagement au sein de la famille centriste, européenne depuis toujours, je suis fière que nous ayons pu faire avancer l’Europe en ces temps troublés.
Chacun voit bien combien son unité est plus que jamais nécessaire. Elle est la garantie de notre progrès commun en dépit des difficultés inhérentes à tout projet politique de cette envergure.
Confiante dans la capacité de l’Europe à poursuivre ce chemin, je salue la volonté du président de la République qui a réaffirmé l’ambition de la France dans ce grand dessein.
En confiance,