Promesse phare du Président de la République lors de sa campagne, la France se donne aujourd’hui les moyens de lutter plus efficacement contre les inégalités mondiales, en portant à horizon 2025 l’aide publique au développement (APD) à 0,7% de son revenu national brut.
Largement adopté à l’Assemblée nationale, le projet de loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales marque un tournant pour notre politique de développement à destination des pays les plus pauvres.
Alors que la crise sanitaire a mis en lumière les nombreux défis auxquels nous sommes tous confrontés, il est plus que jamais nécessaire de soutenir, d’accompagner et de sécuriser les populations les plus fragiles.
Dès le début de la crise, nous nous sommes engagés à garantir un accès au vaccin pour les pays les plus défavorisés.
Grâce à notre entière mobilisation au sein du dispositif Covax, 2 milliards de doses ont été commandées pour les pays africains, et les livraisons ont commencé, notamment au Nigéria, qui a reçu aujourd’hui 4 millions de doses (sur 16 millions au total). Par ailleurs, nos engagements se concrétisent déjà sur le terrain, à travers la mise en place de programmes locaux :
- nous améliorons les conditions sanitaires en milieu scolaire et rural en garantissant l’accès à une eau saine dans le nord du Togo pour près de 300 000 habitants ;
- nous finançons un projet de protection côtière à Saint-Louis au Sénégal à hauteur de 16 millions d’euros, et sensibilisons la population aux risques côtiers et environnementaux ;
- nous soutenons l’association ECPAT à Madagascar qui lutte contre les violences faites aux femmes, en formant les jeunes sur les violences sexuelles et les inégalités qui les alimentent.
Avec ce nouveau projet de loi de programmation, le Gouvernement s’engage à accélérer encore le déploiement de nos aides aux pays les plus vulnérables, notamment :
- en portant l’aide publique au développement à 0,55% du revenu national brut en 2022 (contre 0,44% aujourd’hui) ;
- en concentrant les dons vers 19 pays les plus vulnérables, principalement situés en Afrique subsaharienne ;
- en garantissant plus de transparence et un meilleur suivi des résultats sur le terrain, avec la création d’une commission d’évaluation de la politique de développement.