La semaine dernière, j’ai rencontré les dirigeants départementaux et régionaux de VINCI Autoroutes afin d’aborder la problématique de la gestion des déchets. Nous avons longuement échangé sur les difficultés que le groupe rencontre par rapport à l’incivisme de certains qui jettent ou entreposent des déchets sur l’espace autoroutier. Les chiffres sont édifiants. Chaque jour, 25 tonnes de déchets sauvages jonchent les autoroutes ; près d’un français sur 3 jette encore des déchets par la fenêtre de sa voiture ; et 12% d’entre eux y jettent leur mégot. Il est crucial de lutter contre cette pollution inadmissible.
Depuis plusieurs années, VINCI Autoroutes déploie de formidables efforts afin de ramasser les déchets, et sécuriser l’espace routier. L’objectif de notre réunion était de réfléchir à une action de communication sur les conséquences de ces incivilités, afin d’inverser la tendance et d’œuvrer à la protection de l’environnement.
L’aire d’Urrugne a ainsi pu bénéficier d’un projet environnemental et pédagogique. C’est un bel exemple d’engagement pour la préservation de l’environnement au Pays basque. On y trouve :
- un verger avec production Sagarno 100% local
- une réserve pour la flore locale avec espèces endémiques replantées
- un éco-pâturage ovins pour un entretien écologique
- une implantation de nichoirs et/ou ruches, jachères fleuries, etc.
Sur l’aire de Labenne-ouest, des animations #BienArriver sous le signe de la nature ont été déployées :
- une sensibilisation aux gestes éco-responsables, au tri des déchets, etc.
- des interventions d’acteurs du secteur (Biarritz Océan, Water Family, etc.)
- la promotion des destinations touristiques locales (partenariats locaux)
L’objectif de Vinci autoroutes est d’arriver d’ici 2030 à une autoroute « recyclée et zéro déchets ». Toutes les équipes se mobilisent pour réduire les émissions de CO2, en investissant notamment dans une flotte majoritairement électrique (19 voitures électriques sur le district Sud-atlantiques soit 65% en juin 2021). Vinci Autoroutes encourage les pratiques de tri des clients en déployant des campagnes de communication fortes et des équipements adaptés sur les aires.
A l’issue de la réunion, j’ai visité le centre d’exploitation d’Anglet pour y rencontrer le personnel. Ce fut une matinée très riche, qui m’a démontré le très fort attachement de cette entreprise à la réduction de son empreinte environnementale.
