Suite à la mobilisation du 18 septembre dernier pour La Défense des chasses traditionnelles et de la ruralité, j’ai souhaité aller à la rencontre des chasseurs par une journée organisée au Pays Basque par la Fédération de Chasse du Département.
J’ai ainsi pu passer du temps et échanger avec des chasseurs sur la pante à alouettes d’Hasparren ainsi qu’à Lantabat sur une des 9 pantières Bascos béarnaises encore en activité pour la chasse à la palombe.
La réalité de ce type de chasse est méconnue du grand public et trop souvent caricaturée.
D’une part, ces chasses traditionnelles ne prélèvent qu’une part très faible de la population totale de chacune des races de ces d’oiseaux. D’autre part, la capture par ces chasses est très éloignée de la barbarie qui nous est souvent présentée.
Enfin, les chasseurs de ces chasses traditionnelles ont une grande connaissance des espèces et de la biodiversité de leurs sites, ils en sont les protecteurs, car c’est la condition numéro 1 à la poursuite de leurs discipline et parce qu’ils sont viscéralement attachés à leur terres.
Convaincue de l’importance du maintien des chasses traditionnelles sur nos territoires, parce qu’elles participent au maintien de nos paysages et de nos traditions, qu’elles sont source de lien social et de vie de nos terres les plus reculées, j’ai pu vendredi renforcer ma conviction.
Je remercie à nouveau toutes celles et ceux qui m’ont accueillie et qui ont pris du temps pour m’expliquer à la fois la réalité mai aussi leur incompréhension face aux menaces.
Je continuerai de les soutenir dans le respect de ces traditions et de la nature.
