Lundi 5 mai, j’ai passé mon après-midi avec les élèves de la classe de CAP « employé de vente spécialisée » du lycée Paul Bert à Bayonne.
Cette rencontre m’a beaucoup touchée. J’ai échangé longuement avec des jeunes courageux, parfaitement lucides sur les difficultés qu’ils pourraient rencontrer, mais pourtant très déterminés à obtenir leur diplôme et à tout faire pour poursuivre leur scolarité.
Il y a aujourd’hui un manque de places important pour ceux qui souhaitent s’impliquer au-delà du CAP. Cette voie, pourtant centrale dans notre système éducatif ne doit pas être négligée.
C’est tout l’enjeu de la réforme menée il y a quelques mois par le Gouvernement avec la Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, qui vise à revaloriser l’enseignement professionnel, et à offrir de véritables débouchés aux jeunes qui s’y engagent.
Pour rappel, le texte prévoit notamment que le CAP pourra être préparé en 1, 2 ou 3 ans avec des modalités pédagogiques adaptées.
De plus, dans la perspective de la rentrée 2019, les programmes des CAP vont être revus pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle, comme la formation du citoyen.
Le CAP, diplôme national, doit être conforté dans sa vocation d’acquisition d’une qualification professionnelle reconnue, visant l’exercice d’un métier bien identifié.
Je tenais à remercier les élèves et les professeurs pour leur accueil et pour la qualité de nos échanges.
J’ai hâte de les recevoir cette semaine à l’Assemblée nationale, avec leurs enseignants, qui les accompagnent chaque jour de façon remarquable.
Source infographie : ministère de l’Éducation
