Cap sur le projet de loi antigaspillage et économie circulaire

Le projet de loi antigaspillage et économie circulaire (PLAGEC) arrivera à l’assemblée nationale le 5 novembre en commission, et le 19 novembre en séance publique.

La Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, dont je suis secrétaire, organise des tables rondes afin de préparer les futurs débats parlementaires sur le projet de loi, et de saisir au mieux tous les enjeux de ce texte fondamental pour la sauvegarde de notre environnement.

Mercredi 18 septembre, nous organisions une table ronde sur le tri et la réduction des déchets à la source, en présence de Mme Laura Chatel (Zero Waste), M. Carlos Los Llanos (CITEO), et Mme Marline Waber (Institut national de l’économie circulaire).

Pour rappel, le PLAGEC a quatre objectifs ambitieux :

  • Stopper le gaspillage pour préserver nos ressources.
  • Mobiliser les industriels pour transformer nos modes de production.
  • Informer pour mieux consommer.
  • Améliorer la collecte des déchets pour lutter contre les dépôts sauvages.

 

 

Cette table ronde nous a permis d’identifier les axes d’améliorations du texte et les points sensibles. Elle sera suivie d’une deuxième table ronde sur la question du réemploi et de la destruction des invendus le 2 octobre prochain, et d’une troisième table ronde sur la question du gaspillage et de l’information du consommateur le 9 octobre prochain.

En France, nous produisons l’équivalent de près 5 tonnes de déchets par an et par habitant. Sur ces 5 tonnes, 600 kilos seulement sont des déchets ménagers, 700 kilos des déchets des entreprises. Tout le reste – soit 3,4 tonnes – viennent du BTP, dont 700 kg pour le bâtiment.

Il est temps de transformer en profondeur et de manière irréversible nos façons de produire et de consommer pour sortir d’un modèle linéaire « extraire des ressources naturelles, fabriquer un produit, l’utiliser parfois quelques secondes, le jeter » et passer à une économie circulaire où on limite notre production de déchets car ils deviennent la source de nouveaux produits. 

Ce texte est fondamental pour notre environnement et notre société.  Je souhaite ainsi développer une méthode collaborative de co-construction de la loi – comme je l’ai fait pour la loi d’orientation des mobilités et le vélo – en organisant localement plusieurs ateliers portant sur les sujets les plus importants. 

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