La semaine passée, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ainsi que le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, ont annoncé conjointement le lancement d’une mission sur l’assurabilité des risques climatiques.
Celle-ci a reçu pour mission de trouver des solutions pour garantir la viabilité du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles et renforcer le rôle du secteur de l’assurance dans la prévention, l’atténuation et l’adaptation face au dérèglement climatique.
Je salue le lancement de cette mission face à l’augmentation constante, en intensité et en termes de fréquence des événements climatiques sur le sol français.
Selon les dernières estimations en ma possession, les coûts d’indemnisation pour les pertes matérielles, agricoles et d’exploitation pourraient atteindre 70 milliards d’euros supplémentaires au cours des trente prochaines années.
Ces perspectives nécessitent donc de mener une réflexion pour penser des mécanismes pour assurer les particuliers, les entreprises, et les collectivités territoriales qui sont exposés aux risques climatiques.
Les travaux de la mission permettront ensuite au Législateur de venir compléter les dispositions adoptées en faveur du seul secteur agricole dans le cadre de la loi d’orientation relative à une meilleure diffusion de l’assurance récolte en agriculture et d’adopter une législation pour tous les secteurs pouvant être touchés par le risque climatique.