La Première ministre, Élisabeth Borne, a annoncé cette semaine le plan France Ruralités qui s’inscrit dans la continuité de l’action menée depuis 2017 pour réduire les inégalités territoriales.
Nous sommes tous attachés, moi la première, à maintenir l’équilibre entre les territoires métropolitains et ruraux qui sont une part essentielle de notre identité collective. Nous savons au Pays basque ce que cela signifie.
Nous savons aussi les difficultés auxquelles les petites villes et villages doivent faire face, tant en termes d’accès aux services publics qu’en termes de développement économique. Les élus de ces territoires, à commencer par les maires, sont en première ligne avec, souvent, de grandes difficultés à pouvoir mener les actions qu’ils estiment nécessaires pour assurer une vie de qualité à leurs concitoyens. Difficultés financières bien sûr, et nous sommes engagés depuis 2017 sur une trajectoire stable ou en augmentation des dotations, mais aussi difficulté logistique qui nécessite un appui technique dans l’accompagnement de projets sur le long terme.
C’est pourquoi, après les plans « Action cœur de ville » et « Petit villes de demain », l’Agenda rural, la création de l’Agence Nationale de Cohésion des Territoires (ANCT), des Maisons France Services, je salue cette nouvelle pierre qui vient s’ajouter à tout le travail réalisé jusque-là.
Le plan France Ruralités se veut extrêmement concret et facile de mise en œuvre pour les élus des territoires avec, par exemple, l’installation de 100 chefs de projets dans les préfectures de chaque département pour apporter un soutien technique et en ingénierie aux collectivités qui les solliciteront. Ce dispositif, appelé « Village d’avenir » est pensé comme un facilitateur dans le développement de projets.
Il voit aussi l’instauration de divers fonds en soutien aux initiatives locales, en matière d’environnement par exemple avec 90M€ pour le développement des transports propres, la création de 3 000 « gendarmes verts » qui soutiendront les maires dans leurs prérogatives de police de l’environnement, ou encore la réévaluation de la dotation biodiversité qui passe de 41 à 100M€ pour la reconnaissance de l’apport essentiel des petites communes à la préservation des milieux naturels.
Enfin, et j’y tiens particulièrement, il faut poursuivre le développement des Maisons de santé et innover dans les moyens que nous mettons pour aller à votre contact. Les 100 médicobus déjà annoncés sont importants et permettront de désenclaver les communes les plus éloignées des centres de soins.
L’égalité des territoires est synonyme d’égalité des chances et vous pouvez compter sur moi pour la promouvoir partout au service des citoyens.