Le lundi 30 octobre 2023, le président de la République a inauguré, à Villers-Cotterêts, la Cité internationale de la langue française, projet lancé en 2017.
Laissé à l’état d’abandon, le château de Villers-Cotterêts, où fût signé l’ordonnance qui porte son nom, demandait à être restauré et à porter un projet à la dimension de son ambition.
Le chef de l’État a ainsi souhaité restaurer ce patrimoine pour en faire le symbole de ce qui fait notre unité : notre langue française.
Plus que d’en dresser un historique ancré dans notre passé, il s’agit bien davantage d’en faire un outil pour notre rayonnement et l’un des piliers de la francophonie pour favoriser la création culturelle, artistique et économique.
Le français est en effet l’une des langues les plus parlée au monde – la 5ème – et le développement démographique des pays qui l’utilisent laisse à penser qu’elle pourrait monter dans ce classement à l’avenir. Elle est actuellement pratiquée dans 88 pays.
Le président de la République a voulu faire de cette Cité un creuset pour assurer notre unité dans la diversité. Le français se nourrit de ses contacts interculturels comme des langues régionales qui composent le paysage national. Le chef de l’État a ainsi largement souligné sa volonté de voir les langues régionales mieux enseignées car elles sont un marqueur fort de nos identités.
Ce lieu a vocation à devenir un haut lieu du dialogue interculturel et de la francophonie.
Il accueillera ainsi à l’automne 2024 le Sommet de la Francophonie. Ce sera l’occasion de poser les bases d’une nouvelle dynamique pour cette communauté qui a un rôle important à jouer dans l’évolution du monde par son goût pour la liberté et l’équilibre des puissances. Son dynamisme témoigne de son ancrage fort dans toutes les régions du monde puisque, à titre d’exemple, ce sont 72 établissement français qui ont ouvert depuis 2018 accueillant 40 000 élèves supplémentaires.
La Cité internationale de la langue française se veut aussi un lieu de recherche dédiée au rayonnement du français.
Pour préserve notre langue nationale et la faire vivre, le chef de l’État a aussi rappelé la nécessité de la valoriser au travers de cinq figures – professeurs, écrivains et créateurs, comédiens, bibliothécaires et traducteurs.
Chacune d’entre elles a un rôle essentiel à jouer. C’est pourquoi le président de la République s’est par exemple engagé à soutenir mieux encore l’importance de la dictée, de la lecture, de la lutte contre l’illettrisme, la nécessité de créer un réseau international pour soutenir les créateurs, de soutenir le droit d’auteur et les droits voisins, de poursuivre l’élargissement des horaires des bibliothèques, …
Loin d’être un musée qui figerait notre langue, la Cité internationale se veut résolument tournée vers l’avenir et en soutien de projets concrets pour que le français s’épanouisse dans un monde bouleversé.