J’ai participé lundi 13 mai à une réunion sur les enjeux de l’hydroélectricité dans notre département. Cette réunion était organisée par la préfecture de Pau et avait pour objectif de dénouer certains blocages rencontrés par les producteurs de petite hydroélectricité face aux services de l’État.
Depuis le début de mon mandat je me suis fortement impliquée sur ce sujet, notamment au travers d’une question orale dans laquelle je pointais les obstacles réglementaires auxquels devaient faire face les producteurs. J’ai en effet été alertée des difficultés régulièrement rencontrées par la profession, et j’espère que nous nous dirigeons vers une issue favorable.
Je crois que celle-ci passera par une évaluation au cas pas cas. Comme l’indique la note technique publiée le 3 mai par le ministère de la transition écologique, il n’existe aucune solution de principe car chaque situation est différente (type de cours d’eau, espèces concernées, usages, qualité de l’eau, du patrimoine, etc.).
Il sera nécessaire de mener une analyse coût-efficacité précise et au cas par cas, afin de dégager la solution présentant le meilleur compromis. Je reste persuadée qu’il est possible de trouver un équilibre entre les divers enjeux en présence, à savoir la conservation du bon état des masses d’eau, la préservation de la biodiversité, le développement des énergies renouvelables et la dimension patrimoniale.
Je suis profondément convaincue que la biodiversité et la production d’énergie renouvelable ne s’opposent pas. Notre pays doit évoluer vers un véritable mix énergétique, afin de sortir du tout nucléaire, et de notre dépendance aux énergies fossiles.
Sur le territoire, la production d’hydroélectricité n’a pas augmenté, mais, grâce à des professionnels sérieux, compétents et respectueux de l’environnement, grâce à leur détermination, elle s’est maintenue malgré de grandes difficultés. Et sur ce sujet, comme sur d’autres, les services de l’État doivent jouer un rôle « d’accompagnateur » et de « facilitateur ».
