Le Gouvernement a choisi de placer le vélo au centre des mobilités du quotidien. La mobilité de l’avenir doit être en effet respectueuse de l’environnement pour répondre aux défis du changement climatique et de la pollution de l’air. Le vélo, mais aussi les transports collectifs (métros, tramways, bus en site dédié), répondent à cet objectif, et peuvent apporter un service de qualité si les équipements correspondants sont à la hauteur des besoins.
Comme on le sait, le secteur des transports est fortement émetteur de gaz à effet de serre, de polluants atmosphériques et de bruit. Je me suis toujours engagée pour défendre les mobilités douces et actives, à travers les différents projets de loi qui ont été examinés à l’Assemblée nationale et des divers ateliers organisés sur le territoire. Les prochains textes (plan de relance, convention citoyenne pour le climat, projet de loi de finances) qui vont arriver à l’Assemblée nationale comporteront tous des dispositions sur le vélo, afin d’encourager son usage.
Le plan de relance vise une accélération sans précédent de travaux d’aménagement de réseaux cyclables, sécurisés et efficaces en multipliant les moyens au moins par 2. Il est possible de capitaliser sur le formidable élan que connaît le vélo en zone urbaine ces derniers mois suite à la crise sanitaire, notamment en pérennisant les installations temporaires mises en place au moment du déconfinement.
Toutefois, la pratique continue de stagner dans de nombreux territoires ruraux ou périphériques faute d’un réseau suffisamment maillé et continu, et renforce la fracture territoriale en matière d’accès aux alternatives à la voiture. Avec le développement de vélos de plus en plus performants (dont les vélos électriques qui permettent d’allonger les distances), la disponibilité d’un réseau cyclable suffisamment dense est une condition première au développement de cette pratique. De plus, dans un souci d’intermodalité, des places de stationnement sécurisé des vélos à proximité des pôles d’échanges doivent être développées.
Avec Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, la ministre de la transition écologique Barbara Pompili a rappelé ce 14 septembre qu’un appel à projets du fonds mobilités actives vise justement à ce que ces nouvelles pistes s’ancrent dans la durée. En parallèle, un autre appel à projets ciblant 400 territoires ruraux et péri-urbains est annoncé pour le premier trimestre 2021.