Le gouvernement a dévoilé son plan pour lutter contre la fraude sociale.
Lors de la présentation de ce plan, Gabriel Attal, Ministre des Comptes publics, a insisté sur les conséquences néfastes de cette fraude pour les citoyens français, tant sur le plan de l’équité sociale que sur celui des finances publiques.
Les principales mesures de ce plan de lutte contre la fraude sociale qui doivent porter leurs fruits avant la fin du quinquennat :
-Augmentation du recouvrement des cotisations et contributions sociales grâce auxquelles nous seront mieux en mesure de soutenir les hôpitaux, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et les crèches ;
-Prévention et détection des fraudes dans les prestations de santé pour éviter 500 millions d’euros de préjudice financier pour les caisses de l’État dès 2024 ;
-Prévention et détection des fraudes dans les allocations sociales et aux pensions de retraite, grâce à l’action des caisses d’allocations familiales (CAF) et des caisses de retraite qui se sont engagées à éviter 3 milliards d’euros de préjudice d’ici la fin du quinquennat.
Pour permettre d’atteindre nos objectifs, le Gouvernement s’est engagé à recruter du personnel supplémentaire puisque 1 000 équivalents temps plein devraient être engagés d’ici 2027, soit une augmentation de 20 % des effectifs. Par ailleurs, un investissement de 1 milliard d’euros sera réalisé sur le quinquennat pour moderniser les systèmes d’information des caisses de sécurité sociale.
Nous sommes déterminés à en finir avec les fraudes à tous les niveaux qui grèvent les finances publiques et pèsent sur les impôts des Français. Sans remettre en cause aucun de nos précieux acquis sociaux, il est nécessaire que chacun respecte les règles afin de redonner confiance dans nos institutions.