Notre objectif est clair : permettre aux élèves de continuer à se rendre en classe, et ce en toute sécurité.
Au lendemain des fêtes de fin d’année, alors que nombreux de nos voisins européens fermaient les portes de leurs établissements, la France a fait figure d’exception : grâce à l’engagement sans faille des personnels de l’Education nationale, nos écoles sont aujourd’hui ouvertes et nos enfants poursuivent leur scolarité. Cet objectif reste au cœur de nos priorités. C’est pourquoi nous avons renforcé l’ensemble de nos outils à l’école.
Depuis plusieurs mois, nous réalisons au sein des établissements scolaires du secondaire des tests PCR, à chaque fois qu’un élève ou enseignant développe des symptômes.
Aujourd’hui, grâce aux tests salivaires, nous allons encore plus loin, en nous dotant d’une arme supplémentaire de surveillance : moins invasif, ce test nous permettra de détecter plus facilement les cas positifs en primaire.
D’ici la mi-mars, 300 000 tests salivaires seront réalisés chaque semaine, sur l’ensemble du territoire. Dès aujourd’hui, nous nous donnons les moyens d’atteindre cet objectif : 1 700 médiateurs, essentiellement des étudiants en médecine ou en pharmacie, seront recrutés de façon à aider et appuyer les personnels mobilisés pour réaliser ces tests.
Les premiers tests salivaires dans une école des Pyrénées-Atlantiques ont ainsi été réalisés le lundi 1er mars à Pau. 157 élèves de sept classes (soit 90% des effectifs, avec l’accord des parents) ont été dépistés par le laboratoire béarnais Sealab.
Au Pays basque, les élèves de CM1 et CM2 de l’école publique de Bidart ont été testés le 5 mars dernier.
Cela préfigure le dépistage de masse qui sera régulièrement réalisé.
Tout en garantissant une meilleure protection de nos élèves les plus jeunes, et du personnel qui les entoure, ces tests nous permettront de prendre des mesures plus fines à l’échelle de chaque territoire, et ainsi de maintenir le cap éducatif que nous nous sommes fixés.