La ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’égalité des chances, Madame Isabelle LONVIS-ROME, a présenté le 11 juillet le nouveau plan national pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ pour la période 2023-2026.
Promesse de campagne d’Emmanuel MACRON en 2017, les actions en faveur de l’égalité des droits ont connu de réelles avancées depuis notre arrivée aux responsabilités. Des droits nouveaux ont été ouverts, d’autres reconnus à des populations qui en étaient jusque-là exclues, comme par exemple : la PMA pour toutes, l’ouverture du don du sang aux hommes homosexuels, l’autorisation de la prescription par les médecins de ville de la PrEp afin de mieux lutter contre le VIH, l’ouverture de l’accès aux crédits aux personnes séropositives ou encore l’interdiction des thérapies de conversion.
Loin des grands discours, nous étendons progressivement et avec le souci de la concorde l’inscription de nouveaux droits pour le plus grand nombre.
Ce nouveau plan se place dans cette continuité et, en plus de soutenir les acteurs qui luttent pour ces droits, entend mieux mesurer, identifier la haine anti-LGBT+ pour, in fine, mieux la traiter.
Parmi les multiples mesures annoncées par la ministre, je souhaite insister sur ces points en particulier :
• L’allocation de 10 millions d’euros pour renforcer et pérenniser le soutien aux centres LGBT+ ;
• Le cofinancement pour l’ouverture de 10 nouveaux centres d’accueil et d’accompagnement des personnes LGBT+ ;
• Le renforcer la formation initiale et continue des policiers et gendarmes aux enjeux d’inclusion et de lutte contre les actes LGBTphobes ;
• L’exclusion des stades les auteurs condamnés pour propos incitant à la haine antiLGBT+ ;
• L’attention toute particulière portée au milieu scolaire pour mieux lutter contre le harcèlement à caractère LGBTphobe ;
• La formation des agents publics, professionnels et bénévoles associatifs aux enjeux d’inclusion et de lutte contre la haine anti-LGBT+ ;
• La formation des professionnels de santé aux enjeux d’inclusion et de lutte contre la haine anti-LGBT+ ;
• L’inclusion des familles homoparentales dans les formulaires administratifs de l’Education nationale ;
• La création d’un fonds dédié à la lutte contre les LGBTphobies à destination des ONG internationales ;
• Toujours mieux responsabiliser et accompagner les territoires sous le pilotage des préfets et des procureurs de la République ;
Les études montrent que les violences et les agressions à caractère LGBTphobe sont de plus en plus nombreuses. Il nous revient donc collectivement de tout mettre en œuvre pour que de tels actes ne puissent se reproduire à l’avenir. Beaucoup de ce travail passe par l’information et la sensibilisation de tous les acteurs. C’est ce que ce plan ambitionne de faire.