Lundi 12 octobre, nous commencerons l’examen du projet de loi de finances pour 2021 (PLF 2021) en séance publique. Ce texte, présenté en Conseil des ministres le 28 septembre dernier, a été élaboré dans un contexte très particulier : celui d’une économie en net recul en 2020, en raison de la crise du coronavirus. Il traduit ainsi les ambitions de l’Etat pour engager une relance forte, pour aider les salariés, les entreprises, et investir dans la France de demain.
Je salue ce projet de loi de finances qui vient renforcer la mobilisation continue du Gouvernement depuis le début de la crise sanitaire. Depuis le mois de mars, plusieurs mesures ont été mises en place pour protéger les entreprises et les salariés (report et exonérations de cotisations sociales, chômage partiel, PGE, fonds de solidarité), et soutenir les secteurs les plus touchés (Plan tourisme, automobile, aéronautique, etc.).
Aujourd’hui, le projet de de loi de finances doit permettre de créer les emplois qu’attendent les Français, de retrouver notre compétitivité ainsi que notre croissance et d’avoir une économie plus verte et décarbonée.
C’est sur ce dernier point que je souhaite insister. Nous allons examiner un budget exceptionnel pour construire une France plus verte et poursuivre notre transition écologique.
France Relance prévoit 30 milliards d’investissement pour la transition écologique. C’est un effort inédit, qui permettra de décarbonner notre industrie, pour rénover nos bâtiments, pour transformer notre agriculture pour qu’elle devienne plus écologique…
Mais la transition écologique ne se décrète pas, il faut pouvoir la mesurer et la suivre. Dans une démarche inédite de transparence, le PLF 2021 s’accompagne d’indicateurs pour mesurer l’impact environnemental de chaque mesure économique et fiscale. Grâce à cet engagement, la France devient le premier pays au monde à disposer d’un budget vert.