Dans moins d’un mois, les Français devront se rendre aux urnes pour élire leurs représentants européens. Ces élections européennes seront décisives pour l’avenir de l’Europe, aujourd’hui menacée par la montée des nationalismes et la crise économique.
En tant qu’européenne convaincue, j’estime qu’il est urgent d’agir et de soutenir une Union Européenne plus juste, plus efficace et avant tout, tournée vers la transition écologique.
Avec Renaissance, initiative conjointe du Modem et de LREM, nous voulons réunir tous ceux et toutes celles qui croient en l’avenir européen mais qui savent qu’il y a urgence à changer l’Europe. L’Europe n’est pas juste un marché mais un « projet » ; et il faut profondément la refonder.
La transition écologique, au cœur du projet européen
Dans quelques semaines, les élections européennes seront décisives pour l’avenir de la France, de l’Union européenne, mais surtout de la planète : jamais l’Europe n’a été si nécessaire pour porter et réaliser les projets de transition écologique et développement durable qui sont pour moi une priorité.
L’Union européenne doit fixer son ambition – 0 carbone en 2050, division par deux des pesticides en 2025 – et adapter ses politiques à cette exigence : Banque européenne du climat pour financer la transition écologique ; force sanitaire européenne pour renforcer les contrôles de nos aliments ; contre la menace des lobbies, évaluation scientifique indépendante des substances dangereuses pour l’environnement et la santé…
Il y a donc urgence à agir pour le climat, pour nos enfants, les générations futures, citoyennes de demain, et ce, à l’échelle européenne.
L’Europe, condition historique de paix entre les nations
Face à l’inquiétante montée des nationalismes, je reste convaincue que le projet européen, que certains considèrent comme la source de la crise actuelle, en constitue au contraire la seule issue possible.
Le Brexit est le symbole de cette Europe en crise, qui n’a pas su répondre aux besoins de protection des peuples face aux grands chocs du monde contemporain. Mais le repli nationaliste n’est pas, et ne sera jamais, la solution.
L’Europe est la condition historique de la paix entre ses pays : l’amitié Franco-Allemande, célébrée le 22 janvier dernier, ou plus récemment le projet d’accord portant création d’une « Assemblée parlementaire franco-allemande », symbolisent le lien inaltérable que l’Europe a créée entre deux pays jadis opposés sur le champ de bataille.
À l’heure des doutes et des blocages sur la scène européenne, je salue cette innovation démocratique majeure qui affirme la volonté́ commune des parlementaires de prendre leur part de responsabilité́ dans l’approfondissement des relations franco-allemandes au service de la relance du projet européen.
Nous avons le devoir de porter un nouveau projet européen, pour faire renaître un modèle économique, politique et humain qui sera soutenable et durable. Et qui ne le sera que dans l’union des pays, avec une vision commune chevillée aux politiques nationales. Cette action vertueuse commence en allant voter, le 26 mai prochain. Au niveau local, le coordinateur territorial de la campagne LREM sera Badr Slassi.
