Le pouvoir d’achat correspond à la quantité de biens et de services qu’un revenu permet d’acheter.
Dès notre arrivée, nous avons mis en place de nombreuses solutions destinées à faire augmenter le pouvoir d’achat des ménages.
Suppression totale de la taxe d’habitation d’ici 2021, parce que c’est un impôt injuste
La taxe d’habitation est un impôt injuste.
Elle ne tient pas compte des capacités contributives de chacun, ce sont les classes populaires et moyennes qui sont le plus impacté par cette taxe.
On paie souvent bien plus de taxe d’habitation dans les petites communes que dans les grandes. C’est pourquoi le président de la République s’est engagé à la supprimer.
Pour 8 Français sur 10, la taxe d’habitation diminue d’un tiers dès 2018. C’est près de 200 € de gagnés cette année, en moyenne. En 2020, elle sera supprimée pour ces mêmes ménages : ce sera près de 600 € de gagnés, en moyenne. Et d’ici 2021, cet impôt sera supprimé pour tout le monde, dans le cadre d’une refonte de la fiscalité locale. Cela représente une baisse d’impôt globale de 20 Mds € !
Mieux valoriser le travail
– Baisse des cotisations salariales
Le salaire net augmente, grâce à la suppression des cotisations chômage et maladie pour tous les salariés du privé (cotisations maladie supprimées dès janvier, cotisations chômage abaissées en 2 temps : -1,45 pt en janvier, -0,95 pt en octobre). Pour une personne rémunérée au SMIC, après prise en compte de 1,7 point de CSG supplémentaire, la mesure se traduira par un gain de salaire net de 138 € sur un an en 2018, et de 266 € en rythme de croisière à partir de 2019.
– L’augmentation de la prime d’activité
La prime d’activité augmentera dès octobre pour 2,5 millions de foyers. Cette hausse sera cette année de 20 €/mois pour une personne au SMIC, pour atteindre 80 € d’ici la fin du quinquennat.
– Du pouvoir d’achat pour les indépendants
Non seulement la hausse de la CSG sera intégralement compensée pour tous les indépendants via une baisse des cotisations « famille », mais 3 indépendants sur 4 gagneront en pouvoir d’achat grâce à une exonération dégressive des cotisations d’assurance-maladie et maternité.
– Exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires
L’exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires était un engagement de campagne, qui sera mis en œuvre à l’horizon 2020. Il ne s’agit pas d’une défiscalisation (exonération d’impôts sur le revenu), mais l’esprit est le même.
Un budget redistributif, pour protéger les plus fragiles
– Le minimum vieillesse sera porté à 900 €/mois d’ici 2020, soit une hausse de 100 €/mois. C’est un effort de plus de 500 M€ en 3 ans. Une première augmentation de 30 €/mois a eu lieu en avril 2018.
– L’Allocation Adulte Handicapé (AAH) sera porté à 900 €/mois d’ici 2019 pour tous les bénéficiaires, soit plus d’1 million de Français, avec une première augmentation de 50 €/mois en novembre 2018.
Plus d’accompagnement pour les familles
– Hausse de 30 % du complément mode de garde (l’aide dont peuvent bénéficier les familles monoparentales pour faire garder leurs enfants). Pour une mère seule avec 2 enfants, l’aide maximale augmentera de 138 € par mois.
– Hausse du complément familial pour les familles nombreuses les plus modestes : + 201 €/an (à compter du 1er avril).
– Augmentation de 72€/enfant/an de l’allocation de soutien familial à partir du 1er avril, pour les parents isolés qui ne perçoivent pas de pension alimentaire.
Les retraités et la CSG
Pourquoi a-t-on augmenté la CSG ?
Cela avait été annoncé clairement durant la campagne. Notre objectif n°1, c’est que le travail paie mieux. Pour cela, nous baissons les cotisations salariales, ce qui se traduit par une augmentation du salaire net de tous les salariés du privé. Cela représente une baisse de charges d’environ 20 Mds €.
C’est pour financer cette mesure de revalorisation du travail que nous avons augmenté la CSG. Un tel financement permet, comme le recours à la TVA, d’alléger le prélèvement sur le travail, mais à l’inverse d’une hausse de la TVA, il est plus juste et plus redistributif, car la CSG est un impôt proportionnel, dont les plus modestes sont exonérés, et qui pèse sur tous les revenus (y compris ceux du capital), alors qu’une augmentation uniforme de la TVA aurait amputé le pouvoir d’achat de tous, à commencer par les plus précaires.
Les retraités concernés
Les pensions de retraite sont soumises à la CSG. Toutefois, cette hausse ne concerne pas les 40 % de retraités déjà exonérés de CSG ou bénéficiant d’un taux réduit. Au total, avec la suppression progressive de la taxe d’habitation, le résultat sera neutre ou favorable pour 2/3 des retraités. Aux autres, nous demandons effectivement un effort, pour garantir le financement de notre système de retraite par répartition, au nom de la solidarité entre les générations.
Les mesures pour les retraités
– Comme 80% des Français, de nombreux retraités bénéficieront de la suppression progressive de la taxe d’habitation.
– Le minimum vieillesse augmente, de 30 €/mois dès cette année (+100€/mois en 2020)
– Les retraités peuvent bénéficier à partir de cette année du crédit d’impôt sur les services à la personne. Pour 2 heures par semaine, c’est plus de 1 000€ d’économie sur l’année.
Des mesures pour que la transition écologique soit en même temps solidaire
Il est vrai que les prix des carburants ont augmenté de 7,6 centimes par litre pour le gazole et 3,84 centimes pour l’essence, dans le cadre de l’alignement progressif de la fiscalité du gazole sur celle de l’essence d’ici 2021.
⇒ 3,80 € en plus pour un plein de 50L de gazole, 1,92€ pour un plein de 50L d’essence.
Cependant, considérant que la transition écologique doit être solidaire et ne laisser personne de côté, nous avons pris des mesures d’accompagnement pour les ménages.
– Les propriétaires de véhicules anciens, donc trop polluants, peuvent bénéficier depuis le 1er janv. de la prime à la conversion de 1000 à 2000€, pour l’achat d’une voiture plus récente.
– 4 millions de ménages modestes bénéficieront de 150€ (en moyenne) de chèque énergie au printemps (en remplacement des tarifs sociaux de l’énergie).
– Les ménages modestes pourront bénéficier d’une aide jusqu’à 3 000€ pour remplacer leur chaudière au fioul par une chaudière utilisant les énergies renouvelables (« certificats d’économie d’énergie »).
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Au total, les impôts sur les ménages baissent de près de 2 Mds € en 2018
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L’immense majorité des Français verra son pouvoir d’achat augmenter dès 2018. En particulier, les plus modestes d’entre eux connaîtront les hausses les plus importantes. Les hausses de pouvoir d’achat seront amplifiées pour les années suivantes, à partir de la fin de l’année 2018