Dans la droite ligne du Conseil national de la refondation, et à la suite de l’engagement du président de la République, la Première ministre, Élisabeth Borne a détaillé le budget consacré à la transition écologique selon une planification définie en concertation avec toutes les parties prenantes.
Depuis mon élection en 2017, je me suis engagée sur cette voie du développement durable, je ne peux que saluer cette nouvelle étape franchie qui nous permettra d’atteindre les objectifs de réduction d’émissions carbone que nous nous sommes fixés.
Le président de la République l’a rappelé, cela nécessite des moyens supplémentaires auxquels le Gouvernement a consenti. Ce sont ainsi 7 milliards d’euros supplémentaires qui seront consacrés à la transition écologique en 2024.
Ce plan permettra de financer des investissements massifs dans des domaines aussi variés que :
– La préservation des ressources naturelles
– La rénovation des bâtiments
– Les mobilités
– L’industrie
– Le soutien aux collectivités.
Plusieurs priorités sont dégagées et sur lesquelles nous nous engageons massivement :
1) Accélérer la rénovation des logements et des bâtiments de l’Etat : 5 milliards d’euros en 2024, soit une hausse de 1,6 milliards.
2) Améliorer la mobilité en favorisant une offre de transport plus propre et accessible, avec une priorité donnée au ferroviaire.
3) Accompagner les transitions de l’agriculture et protéger nos forêts. Sujet majeur de la transition qui s’opère, nous devons plus que jamais accompagner les agriculteurs. 1 milliard d’euros supplémentaire viennent abonder les crédits pour 2024, et 500 millions pour la préservation des forêts qui font face à de multiples défis : feux, adaptation de nouvelles variétés, …
Nous avons souhaité accompagner cela d’une véritable stratégie pour nos entreprises qui doivent se saisir du développement vert pour en faire un levier de compétitivité. Le plan France 2030 mobilise déjà des moyens massifs vers ce but et le prochain budget comptera 1,8 milliard d’euros supplémentaire dédié à cet objectif.
Les collectivités, par ailleurs partenaires essentiels dans cette stratégie, sont fortement soutenus par l’État puisque les engagements du Fonds vert s’élèveront à 2,5 milliards d’euros pour 2024, soit une hausse de 500 millions d’euros.
La transition écologique, qui est l’enjeu de notre époque, nécessite la mobilisation de tous. L’État y prend toute sa part et je veillerai à ce qu’il la poursuive lors des discussions du budget 2024, mais il offre aussi les garanties et possibilités à tous les autres acteurs – entreprises, acteurs individuels, collectivités territoriales – de s’y engager pleinement.
C’est un enjeu qui dépasse les clivages politiques et les générations. Soyons au rendez-vous de cette urgence.